Heureusement que j'avais terminé mon café quand la louve m'a demandé si j'étais heureux de l'accompagner à la grande expo internationale de chats à Vincennes.
Comme ca, je ne me suis pas étranglé. La louve est persuadée que je suis littéralement adorable.
Aussi je lui ai répondu que oui...
 

Une chronique de Patrice.
30 septembre 2004.

UN AUVERGNAT A VINCENNES. CHRONIQUE DE SALON. page 3

Ushibishi est retenu avec deux de ses confrères pour un complément de jugement. Bien qu'il n'ait plus la douce protection des bras de la louve, il peut au moins en profiter pour admirer le paysage, qui lui rappelle son jardin à lui, et peut- être même ses musaraignes...

La louve m'a fait réaliser un superbe badge et l'exhibe fièrement, dans l'espoir de rencontrer de visu d'autres membres du forum des chartreux, mais au milieu d'éleveurs d'abyssins, c'est un peu peine perdue.

Cela n'affecte ni son optimisme ni son sourire

Le public, en ce samedi matin, se fait toujours aussi rare. J'en profite pour entamer un deuxième tour des lieux ( il y en aura bien une cinquantaine d'ici à dimanche soir).

De magnifiques arbres à chats, qui sont à un modèle de base ce qu'une suite au hilton est à une chambre de formule 1, voient leur solidité vantée par l'exemple.

Le stand des coupes affiche clairement l'organisateur de l'évènement, qui profitera d'une série de présentation des races de chats pour distribuer force objets publicitaires à son nom.

J'arriverai hélas trop tard pour avoir ma propre casquette.

Dommage. J'aurais aimé voir la tête de Dominique, mon livreur, si je l'avais accueilli avec un couvre-chef vantant ses croquettes.

Sans public, l'attente est longue. J'engage la conversation avec une exposante qui se demande, perplexe, comment avoir la photo de son chat dans un journal.
Je lui promets de rêgler le problème.

C'est maintenant chose faite.

Voici donc Princesse, de Mme Stein.

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