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Une chronique de Patrice. |
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UN AUVERGNAT A VINCENNES. CHRONIQUE DE SALON. page 5 |
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Le public est curieux et avide de connaissances. Les scéances de présentations, organisées à intervalles réguliers, captivent un auditoire nombreux. |
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La fin de la journée approche. Le jury s'est réuni et, sous la ronde des assesseurs, les "Best of quelque chose" sont distribués. Le propriétaires repartent un chat dans un main, une coupe dans l'autre et la larme à l'oeil. |
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Pressée par les annonces réitérées de fermeture imminente de l'exposition, la présidente remet au dimanche matin la fin des jugements. Pour notre part, on transfère les chats d'une cage à une autre, et on rentre pour goûter un repos bien mérité. Ce n'est encore pas ce samedi que j'aurais fait du lèche-vitrine dans Paris... |
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Dimanche matin. 6 heures. Mon réveil branché sur l'horloge atomique m'informe qu'il est temps. Les chats, branchés sur leur horloge naturelle, m'informent qu'ils souhaitent rentrer au Clos de la Louve et courir comme des dératés dans les jardins, à la recherche d'improbables rongeurs. Pas de chance pour ces beautés, le devoir les appelle. Ils doivent encore parader toute une journée avant de rejoindre leur hâvre. Quelques calins et une explication confuse des obligations du chat de race, et ils réintègrent leur cage de transport, direction Vincennes. |
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Aujourd'hui, c'est moins grave d'être endormi, on connait la route. C'est comme de vieux habitués que l'on passe le contrôle. C'est en revanche avec surprise que l'on découvre une salle d'exposition déserte. |
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